J'ai hésité et finalement, j'ai retranscrit sans rien modifier (juste quelques prénoms masqués).
Lundi 4 juillet 2005
Il semble qu'une règle soit établie et qu'à chacun de mes voyages au Canada je commence un nouveau journal intime. Après tout, pourquoi pas...
Mon journal commence avec un peu de retard, comme le précédent, repartons en arrière, au jour du départ.
Je me suis levée à 6h après une nuit microscopique. Il me restait un milliard de choses à faire alors après avoir avalé un café (qui aura son rôle dans cette histoire), j'ai couru comme une damnée.
Finalement, après avoir abandonné plein de trucs "indispensables" mes baguages ont atteint le poids désiré et nous avons été pret à partir pour l'aéroport.
Pas moyen de trouver les clés de la 406, obligée de réveiller P. qui les avait dans son jean, finalement nous sommes parties à l'heure (7h30) mais mon adorable petit frère avait vidé mon réservoir alors un détour par la station service s'est avéré indispensable.
Trop de stress, trop de voiture, j'ai vomi en arrivant à Charles de Gaule dans la voiture en évitant de justesse de salir mon jean. Cependant, j'étais un peu trop occupée pour aider Maman et lui donner le numéro du terminal, évidement elle a choisit le mauvais après avoir enfreint un certain nombre de fois le code de la route.
Après être finalement arrivèes et avoir déposé mes baguages nous avons pris un petit déjeuner, alors que je buvais mon chocolat chaud j'ai éternué et répandu ma boisson partout sur mon jean. Par chance, j'avais dans ma valise cabine un pantalon de rechange donc j'étais propre mais je ne ressemblais à rien avec mon pantalon léger et mes grosse baskets.
Enfin bon, de toute manière j'avais le teint vert et je sentais le vomi, alors pour ce qui est de draguer...
Le vol s'est passé sans heurt bien que je me sois retrouvée assise à côté d'un ado complètement ennuyeux et que mon vol ait eu une heure de retard.
Arrivée à Toronto, j'ai passé une heure à expliquer que j'allais habiter dans ma famille mais que je ne savais vraiment pas où c'était.
J'ai vraiment eu la trouille de rester bloquée à l'aéroport.
Enfin on m'a laissé sortir pour réaliser que ma valise était perdue. Toutes mes fringues, tout mes bijoux, tout mes cadeaux, perdus dans la nature. Je n'avais plus que ma minuscule valise cabine. Il était plus d'une heure du matin et j'étais à deux doigts de pleurer. Finalement j'ai retrouvé ma famille et j'ai pu enfin aller me coucher.
Ce n'était vraiment pas ce qu'on appelle partir du bon pied...
Futile
pas sympa comme début de voyage en effet...
RépondreSupprimer@annick: je dirais même rocambolesque, heureusement que personne n'avait prévu d'appareil photo et qu'il n'y a pas de souvenir de ma tête au sortir du terminal... Mais bon, maintenant, cette journée me fait bien rire...
RépondreSupprimerC'était un départ mouvementé, alors ?
RépondreSupprimer@Natacha: Oui plutôt, mais je dois t'avouer que les départs mouvementés, c'est un peu ma marque de fabrique...
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