Dimanche, j'ai enfin assisté à mon premier ballet. C'était le Lac des cygnes interprété par le SPBT (Saint Petersbourg Ballet Theatre) actuellement en tournée dans toute la France.
Un orchestre jouait dans la fosse et les danseurs évoluaient gracieusement sur la scène. En tout, ce fut deux heures de danse et de magie et je ne peux que vous inviter à vivre cette expérience au moins une fois.
Ce qui m'a surprise, c'est avant tout l'intemporalité de ce ballet, les décors et les costumes auraient pu avoir un siècle comme être créés dans vingts ans. Dimanche, rien ne me disait qu'on était en 2012 et je m'imaginais être en Russie à l'heure des premières représentations de ce ballet.
Nous n'avions d'yeux que pour la danseuse étoile quand elle était sur scène Odile/Odette et ses arabesque si gracieuse. Pourtant, mon admiration va surtout pour ces jeunes filles, ces cygnes qui par moment passaient de longues minutes immobiles dans des positions inconfortables, ces jeunes filles qui n'avaient pas la possibilité de se distinguer, qui n'avaient pas le droit aux salves d'applaudissement répétées et aux fleurs, ces jeunes filles que j'ai pourtant tant aimé voir danser.
Futile
elles n'ont pas la vie facile ces jeunes filles...
RépondreSupprimerEn effet, quelle tortures elles infligent à leur corps et en même temps, elles acquièrent une telle grâce, je ne peux m'empêcher d'être un peu jalouse!
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