vendredi 27 février 2009

Gran Torino "ooooooooh yeah!!!"

Le blabla:
Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille se confesser, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Hier je me lancais dans la ronde des entretiens d'embauche, bien que le premier entretien était avant tout un exercice pour moi, je n'ai pas pû empêcher mon corps de réagir et je n'ai que très peu (en fait pas) dormi la nuit précédente. Résultat à l'heure de la séance de 22h, je baillais à qui mieux mieux et j'étais prête à m'assoupir! Sauf que l'on ne dort pas durant un tel film. Dés le début de Gran Torino (pour les bidons de mon style, en fait Gran Torino, c'est une voiture), on est happé par le magnétisme de Clint Eastwood. Il règne une tension constante dans ce film, même durant les scènes les plus joyeuses, à la fin quand on apprend pourquoi notre copain Clint n'est pas en paix, on comprend aussi que tout ce temps c'était sa tension qu'on ressentait par empathie. C'est un film de Clint Eastwood qui ne déroge pas à la règle, pas de longueurs inutiles, dialogues intéressants (malgré les 20 remarques racistes à la minute), mise en scène propre et sans défaut, pas franchement originale mais de bonne facture. Je vous recommande ce film vivement! Les moins? J'admets que le film recèle quand même pas mal de clichés et que comme dans beaucoup de film de Clint Eastwood, les personnages sont monochromatiques, la soeur courageuse à qui on va le faire payer, le frère gentil mais trop timide, les enfants égoïstes et biensur le héros au grand coeur rendu irracible par un passé entaché... Autre soucis, le trop hollywoodien, la scène d'anniversaire où son fils et sa belle fille lui ramène des brochures de maisons de retraite et un téléphone à touches géantes est juste affligeante, était ce la peine d'enfoncer le bouchon au fond de la bouteille? Je vous parle de la métaphore au sacrifice de Jesus Christ d'une subtilité proche du moins 10? Non, je vous en parle pas, ca va m'agacer... Bref, il y a pas mal de moins et pourtant croyez moi, je pardonne tout!!! Le jeu des acteurs est sans tâche, le film vraiment émouvant. C'est comme ça quand on aime vraiment, on voit les défaut mais on n'y accorde au final que peu de poids. Futile
Rendez-vous sur Hellocoton !

5 commentaires:

  1. aaaaah un bon film avec de bons vieux acteurs, on n'en fait plus des comme ça....

    RépondreSupprimer
  2. Bonne critique avec les + et les - du film, que j'irai voir, c'est prévu !
    C'est vrai que rien que dans l'extrait je me suis dit que ça sentait un peu le cliché, mais on doit bien se laisser emporter.
    Il garde une sacrée forme ce Clint !

    RépondreSupprimer
  3. Moi je vais voir tous les Clint, celui là ne dérogera pas, j'ai lu une super critique, comme d'hab quoi !

    RépondreSupprimer
  4. Une de mes collègues est fan de Clint ... moi bof bof ...
    Mais pour Daniel Craig, pourquoi pas :-P

    RépondreSupprimer
  5. @ annick : pas d'accord, je trouve que notre génération à son lot d'acteur talentueux comme Johnny Deep, Meryl Streap ou en France, Daniel Auteuil.

    @ Aude Nectar : Merci, alors ca t'a plu???

    @mamzelle : Oui, les mauvaises surprises avec Clint Eastwood, ca n'arrive pas.

    @ Miss Brownie : je suis partagée sur Daniel Craig, parfois il me plait, parfois pas du tout...

    RépondreSupprimer

Vous aimerez peut-être...

Related Posts with Thumbnails