Dans ma lutte sans fin pour être bien dans mes baskets, il y a des moments de fond du gouffre mais aussi de petits moments spéciaux où je me sens merveilleuse, belle et désirable, en voici un:
Je crois bien qu'on pourrait rentrer 90% de la populations dans deux cases:
ceux qui détestent le dimanche et
ceux qui détestent le lundi.
Vous cocheriez quelle case vous?
Jusqu'à présent, j'avais toujours TOUJOURS été une fervente ennemie du lundi.
Et puis l'homme est arrivé et je me suis retrouvé à cocher une autre case. Chaque semaine, la fin d'après-midi du dimanche se teinte de gris, quand approche l'heure du train, les mots se font plus rares, les rires disparaissent complètement et je troque mes yeux contre de gros ronds tristes qui disent à mon amant: "Ne part pas". Plus le temps passe et moins je m'habitue à l'épreuve, interrompre nos activités, faire vite à manger, s'habiller pour aller à la gare et au final, ces longues minutes sur le quai...
Après quatre mois d'amour, à réaliser ma chance de me sentir si bien à ses côtés, je finis par être littéralement malade quand approche l'heure de son départ. Mon corps a bien compris qui préférait l'avoir à proximité...
Ce dimanche, j'avais décidé de réussir à prendre sur moi et j'ai à peu de chose prés réussi. On a pas mal trainé et on a finit par partir sur le fil. Je me suis pressée, ayant bon espoir de nous voir rater le train sans pour autant vouloir que ce soit par ma faute. Nous sommes arrivés au métro, avons appelé l'ascenseur et quand il est arrivé, un homme est sorti et nous a demandé de patienter le temps qu'il nettoie l'ascenseur, 6 ans à Toulouse, c'était la première fois que ca m'arrivait, autant vous dire que nous étions mort de rire devant le surréalisme de la situation. Nous sommes finalement arrivé pile à l'heure du départ mais hélas, le train lui n'était pas là encore avant 10 minutes. J'étais verte! On s'est posé à l'autre bout du quai et je l'ai gentiment harcelé avec des "tu es sur que tu veux prendre ton train?", "on t'a déjà parlé de Toulouse by morning?" "S'iiiiiiiiiiiiil te plait"... Le tout agrémenté de bisous histoire de faire oublier que je suis pénible.
Je crois bien qu'on pourrait rentrer 90% de la populations dans deux cases:
ceux qui détestent le dimanche et
ceux qui détestent le lundi.
Vous cocheriez quelle case vous?
Jusqu'à présent, j'avais toujours TOUJOURS été une fervente ennemie du lundi.
Et puis l'homme est arrivé et je me suis retrouvé à cocher une autre case. Chaque semaine, la fin d'après-midi du dimanche se teinte de gris, quand approche l'heure du train, les mots se font plus rares, les rires disparaissent complètement et je troque mes yeux contre de gros ronds tristes qui disent à mon amant: "Ne part pas". Plus le temps passe et moins je m'habitue à l'épreuve, interrompre nos activités, faire vite à manger, s'habiller pour aller à la gare et au final, ces longues minutes sur le quai...
Après quatre mois d'amour, à réaliser ma chance de me sentir si bien à ses côtés, je finis par être littéralement malade quand approche l'heure de son départ. Mon corps a bien compris qui préférait l'avoir à proximité...
Ce dimanche, j'avais décidé de réussir à prendre sur moi et j'ai à peu de chose prés réussi. On a pas mal trainé et on a finit par partir sur le fil. Je me suis pressée, ayant bon espoir de nous voir rater le train sans pour autant vouloir que ce soit par ma faute. Nous sommes arrivés au métro, avons appelé l'ascenseur et quand il est arrivé, un homme est sorti et nous a demandé de patienter le temps qu'il nettoie l'ascenseur, 6 ans à Toulouse, c'était la première fois que ca m'arrivait, autant vous dire que nous étions mort de rire devant le surréalisme de la situation. Nous sommes finalement arrivé pile à l'heure du départ mais hélas, le train lui n'était pas là encore avant 10 minutes. J'étais verte! On s'est posé à l'autre bout du quai et je l'ai gentiment harcelé avec des "tu es sur que tu veux prendre ton train?", "on t'a déjà parlé de Toulouse by morning?" "S'iiiiiiiiiiiiil te plait"... Le tout agrémenté de bisous histoire de faire oublier que je suis pénible.
Je le sentais décidé mais néanmoins un peu tenté. J'avais mes chances...
Alors quand le train a pointé le bout de son nez, j'ai sorti toute mes armes, je lui ai fait des propositions coquines et surtout SURTOUT j'ai dégainé mes yeux de chat (vous savez, le regard du chat Potté). L'homme amoureux est un animal faible et dans le wagon, il m'a demandé doucement "tu veux que je reste?" (j'avais visiblement été trop subtile jusque là), j'ai hoché la tête énergiquement et je l'ai regardé descendre du train, c'était... c'était magique.
Futile
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