C’était d’abord un souvenir, plutôt mauvais. Il y a eu la période non catégorique, suivi d’une longue ère de « et si ? », puis un jour, je lui ai demandé d’une petite voix : « t’étais sérieux ? », il l’était alors on a pris le temps de réfléchir avant le temps de la décision.
Un soir de « Bienvenu à Zombiland » (que j’aime, que j’aime, que j’aiiiiiiiiiiiime ce film), on a finit à trois chez un pote, on était bien dans le canapé, on a mangé du chinois immangeable, rigolé, il s’est mis à gratter une guitare et soudain, j’ai dit : « lançons-nous ! ».
Il était d’accord.
On ne s’est pas précipité, on attend la meilleure période de l’année pour nous trouver un nid. Mais déjà, les choses ont un peu changé, on est plus simplement amis, on est futurs colocataires.
Moi, j’apprécie ma solitude, ma liberté, ma salle-de-bain-rien-qu’à-moi avec un regard neuf, vais-je savoir faire sans ?
Et si j’étouffe ? Et s’il n’est pas comme je l’imagine ? Et s’il parle tout le temps ? Et si quand je rentre chez moi, ça sent le lard fumé ? Et si chez moi, je ne me sens pas chez moi ? Et si il invite tout le temps du monde ? Et si je ne me sens pas libre d’en inviter ?
Je suis littéralement paralysée. Quitter mon appart de poupée et prendre un risque, celui que ça se passe mal, celui de perdre un ami, ça m’effraie.
Mais je repense vite à cette soirée, ces notes de musique, ma sérénité ce soir là. Et si ? Et si ça fonctionnait ?
Futile
la collocation, c'est chouette et c'est pourri à la fois tu verras! une grande expérience en tout cas! moi je ne regrette pas de l'avoir fait!
RépondreSupprimer@flou: tu l'as fait avec une fille ou un mec?
RépondreSupprimerToutes mes expériences de colocation se sont passés avec de parfaits inconnus et je n'en ai aucun mauvais souvenir. Parfois juste des regrets d'être dans une ambiance plus froide, où on partage moins de choses, où c'est du chacun pour soi...
RépondreSupprimerDe toute façon, il faut le tenter pour savoir si ça marche pas... good luck ;)