Un vent de changement…

…souffle sur ma vie !

Et oui, j’ai fais mes compte il y a peu, et j’en suis à sept ans de boite !

Oui vous avez bien entendu, SEPT ANS !

Aujourd’hui j’ai a mon actif un patron devenu le roi des cons, un commercial qui l’a toujours été, un collègue orgueilleux a qui je fouterais des claques a longueur de journée, et un autre pas fichus d’être sincère…heureusement je les vois TRÈS peu ! Et puis il y a moi et mes deux super collègues. Ils sont géniaux mes super collègues, on est a nous trois en quelques sortes des mini piliers de la boite, trop bon, trop con comme on dit, on encaisse les heures supp sans broncher, plus aucune gratitude de la part du boss qui s’engraisse sur notre dos…ou est passé le beau dictons, « plus tu donnera et plus tu recevra » qui était le dictons du patron ? A LA POUBELLE ! c’est marche ou crève maintenant… Qui l’aurait cru dans une société si petite…Qui l’aurait cru à l’époque ou la bonne ambiance et les sourires étaient de rigueur…et ou la franche camaraderie régnait en maître...et ou nous étions tous heureux de nous donner au maximum pour cette boite… Aujourd’hui l’age d’or est résolu, je dois m’y faire, la page est tournée, cette maudite boite n’est plus que l’ombre d’elle-même et de la mauvaise ambiance qu’il y règne Zom??…Bah zom c’est pas mieux ! L’épée de Damoclès a été placé au dessus de sa tête, quelques mois pour essayer d’améliorer les marges de son rayon, sous peine de fermeture !

STOOOOOOP !!!!!!!!!!!

On met sur pause, on respire doucement, on fait tourner ses matières grises à cent pour cent et on trouve une idée lumineuse et génialissime !

Le regard tremblant je regarde zom…la voix hésitante…le cœur palpitant "Et si….et si… #Déglutis#... et si on montait notre propre boite ? Toi et moi, on se donne à fond et on essai! Au pire c’est pas viable et on ne le fait pas, au mieux on travaille ensemble et TERMINE de bosser pour les autres…" Et oui mes petites dryades, on va essayer, tenter le coup, croiser les doigts et se défoncer pour que ce projet voit le jour, pour être enfin LIBRE de vivre pour nous !

Souhaitez nous bonne chance car rien qu'a l'idée on a les genoux qui tremble!

Et vous des projets ? Mutine

Pas hippopotomonstrosesquippedaliophobe pour un rond

Cette semaine est riche en enseignement, Erik Orsenna m'a fait découvrir quelques trésors lexicaux, mais il n'est pas le seul, l'épice parle d'acrostiche (ce mot serait parfait pour barrette, mais en fait c'est pas ça du tout) et Annouchka parle d'émétophobie (problème bien connu de ma Mutine).

Je ne connaissais pas émétophobie et ça m'a donné envie de chercher mes propres phobies, ben figurez vous que je suis vachement courageuse! A part les très communs, entomophobie (la peur des insectes) et ophiophobie (peur des serpents), je ne crains rien. Je crois que je ne suis même pas anuptaphobe et pourtant, j'ai de bonnes raisons de craindre de finir célibataire. Je me suis quand même fait une petite liste, la liste des phobies que je veux bien supporter juste pour pouvoir les nommer:

• Hexakosioihexekontahexaphobie: peur du nombre 666 (à répéter 6 fois très vite!!!) (peut être que les vrais hexakosioihexekontahexaphobes ont même peur de nommer leur phobie...)
• Hippopotomonstrosesquippedaliophobie: peur des mots à rallonge, encore une phobie dont on ne doit pas prononcer le nom
• Katalégophobie: peur du ridicule (parfois ca me ferait pas de mal)
• Suiphobie: peur de soi-même (ça doit pas être simple à vivre...)

Et puis, il y a celles qui m'interroge vraiment:

• Cumulophobie : la peur des nuage... si y a bien une chose douce et apaisante sur terre... bref, je ne pige pas
• Autocheirothanatophobie: peur du suicide... avoir peur d'une chose qu'on décide...c'est tout un concept
• Phobophobie: peur d'avoir peur... ou comment se générer sa propre valise à phobie.

Maintenant, il va falloir de l'académie française se mettre au travail et invente de nouveaux mots pour mes propres frayeurs:

• les gremlins (jamais tenu plus de 5 minutes devant ces monstres)
• les trous dans les collants
• les bactéries sur les barres de métro

Brrrrrrrr ça fait froid dans le dos, non? Futile

Colocation? Colocation!

C’était d’abord un souvenir, plutôt mauvais. Il y a eu la période non catégorique, suivi d’une longue ère de « et si ? », puis un jour, je lui ai demandé d’une petite voix : « t’étais sérieux ? », il l’était alors on a pris le temps de réfléchir avant le temps de la décision. Un soir de « Bienvenu à Zombiland » (que j’aime, que j’aime, que j’aiiiiiiiiiiiime ce film), on a finit à trois chez un pote, on était bien dans le canapé, on a mangé du chinois immangeable, rigolé, il s’est mis à gratter une guitare et soudain, j’ai dit : « lançons-nous ! ». Il était d’accord. On ne s’est pas précipité, on attend la meilleure période de l’année pour nous trouver un nid. Mais déjà, les choses ont un peu changé, on est plus simplement amis, on est futurs colocataires. Moi, j’apprécie ma solitude, ma liberté, ma salle-de-bain-rien-qu’à-moi avec un regard neuf, vais-je savoir faire sans ? Et si j’étouffe ? Et s’il n’est pas comme je l’imagine ? Et s’il parle tout le temps ? Et si quand je rentre chez moi, ça sent le lard fumé ? Et si chez moi, je ne me sens pas chez moi ? Et si il invite tout le temps du monde ? Et si je ne me sens pas libre d’en inviter ? Je suis littéralement paralysée. Quitter mon appart de poupée et prendre un risque, celui que ça se passe mal, celui de perdre un ami, ça m’effraie. Mais je repense vite à cette soirée, ces notes de musique, ma sérénité ce soir là. Et si ? Et si ça fonctionnait ? Futile

Les mots d'Erik Orsenna

Confortablement blotti dans mon sac à main, il attend. Il me connait depuis longtemps, il me sait. Il sait que parfois, je prétexte un rendez vous, un travail urgent pour échapper au déjeuner entre collègues et dévorer quelques pages durant ma pause de midi, il sait que même s’il fait froid je le sortirai pour lire dans la rue, il sait qu’il me fera oublier les bouchons, couper le téléphone,. Je suis une souris de bibliothèque et ça ne lui a pas échappé. Si moi je suis constante, lui n’est jamais tout à fait le même, la taille, la couverture, le type, tout change, et puis, il vit avec moi, ça le transforme, comme la grosse goutte tombée sur la page 52 ce matin, la couverture qui s’abime quand il est gros et traverse le pays, m’accompagne partout où je suis. Ce matin, il se nomme : La révolte des accents d’Erik Orsenna. Erik Orsenna, c’est un peu mon Charles Perrault à moi, je vois la couverture et déjà, je m’imagine, lisant une nouvelle histoire à mes enfants. Je crois que je leur raconterai aussi cette histoire entre Erik Orsenna et moi… Tout commença par une jolie amitié entre deux souris de bibliothèque. Cécilia et moi, nous étions rencontré sur les bancs du lycée, nous avions décidé d’étudier le théâtre et partagions la même passion pour les mots. Très vite, un autre amour, celui des chiffres, a dévié mon destin mais Cécilia, elle, a continué sa route pavée de romans et a entrepris des études pour vivre avec les livres. Je ne lisais certainement pas autant qu’elle, je suis plutôt papillon aimant voler d’un plaisir à un autre, mais je lui demandais souvent conseil et lui empruntais ses derniers trésors, elle m’a fait découvrir énormément d’auteurs, d’univers, de styles. Un jour où nous étions parties pour une journée à Paris, elle m’a fait découvrir cette petite librairie ancienne où elle avait travaillé, des livres du sol au plafond, un de ces lieux qu’on ne voit qu’au cinéma, un de ces lieux où l’on s’attend à trouver un grimoire enchanté. J’ai promené les doigts sur les dos de couverture et surement acheté quelque livres , ce dont je me souviens c’est qu’arrivée prés de la caisse, j’avais trouvé un tout petit livre nommé : La grammaire est une chanson douce. « Une chanson douce » est une de mes chansons préférées, une berceuse que je me chante toute seule quand je suis angoissée et que je ne trouve pas le sommeil. J’ai montré le livre à Cécilia et lui ai demandé « tu le connais ? », elle m’a dit de le prendre, que j’allais adorer. Elle avait tellement raison. C’est ainsi que tout a débuté, avec une amie bienveillante, une librairie magique et une berceuse. Cette chanson douce berce la narration, elle est omniprésente, tout comme les mots qui sous la plume d’Erik Orsenna ont leur personnalité, leur propre vie et leur problèmes. Avec Erik Orsenna, on ne fait pas que lire, on voyage, on écoute de la musique et admire les illustrations qui se cachent entre les mots et surtout on goutte au plaisir de la joie de vivre qui rayonne dans chaque phrase, on se réconcilie avec la grammaire, la conjugaison, les accents et la ponctuation, les rébarbatives leçons de français se transforment en aventures excitantes. C’est un peu comme lire Le petit prince de Saint-Exupéry, on referme le livre, un peu plus pur, un peu plus sage et on en garde une trace. C’est court, c’est doux, ça réchauffe le cœur, c’est plein de sens, d’imagination, de pertinence. Vous pouvez choisir n’importe lequel, tous ses livres sont bons.

Le jour ou j’ai tué Jolly Jumper

Quel chance d’avoir eu un si fidèle compagnon que toi ses cinq dernières années. Tu ne reculais devant rien, ni le froid de l’hiver ni la chaleur.de l’été. Toujours prêt à me transporter sans jamais ne rien me demander en échange.

Aaaah qu’il était génial mon Jolly Jumper d’amour. Un ami de confiance qui savait m’écouter me répondant par son petit ronronnement amical. Il était confortable, d’un gris apaisant, il savait aussi me fredonner toutes les chansons que je lui choisissais…Il me manque déjà.

Une plaque de verglas aura eu raison de toi. Je n’ai rien pu faire pour te sauver, prisonnière d’un freinage impossible et ce fut le choc. C'est entre mes mains et deux autres voitures que tu as rendu ton dernier souffle.

ADIEU Jolly, repose en paix….

Et oui, l’hiver est la et le verglas aussi. Résultat des courses j’ai tué ma voiture la semaine dernière. Carambolage de quatre véhicules, heureusement il n’y a pas eu de blessés.

Alors un petit conseil mes petites dryades…

PENSEZ À BIEN AUGMENTER VOS DISTANCES DE SÉCURITÉS SUR SOL GLISSANT.

Bonne journée.

Mutine

Salagadou

" Salagadou, la menchikabou, la Bibidi Bobidi Bou ! »

Et la citrouille devint un somptueux carrosse…et oui mes petites dryades d’amour c’est aussi simple qu’un coup de baguette magique...

2009 année de catastrophes en tous genres, de sombres nuages noirs aux foudres dévastatrices et de grise mine aura eu raison de la magie de mon âme et de mon cœur, mais je n’ai pas dis mon dernier mot, je ne me rendrais pas sans me battre !

En effet même si les fêtes de noël ont perdu de leur magie cette année pour d’obscures raisons, il est hors de question de me laisser piétiner mes ailes de fée par une année aussi nauséabonde.

Déjà il y a eu noël, avec ses échanges de rires, de pleures, de sentiments passé au sein des miens, de mon douillet cocon familiale que j’aime du plus profond de mon cœur, puis mon week-end avec Futile au sein de son cocon à elle, cousu de moments merveilleux. Ces deux événements on fait renaître l’étincelle de magie en moi qui s’était éteinte doucement au cours des derniers mois. Ce petit battement de cils qui me rappel comme il est bon de se laisser porter par ses petites ailes et comme il faut protéger de toutes ses forces notre petite étincelle.

2010 sonnera donc le début d'une année qui se devra d'être pleine de magie, de souvenirs grandioses, de bonne humeurs, d'éclats de rire, de bonheur, de nuage rose sentant la guimauve, et de poussière de fée, le tout perché du haut de mes escarpins d'amour, si ca ce n'est pas tout un programme! Et vous, quel est le programme pour 2010? Mutine

Futile au pays des merveilles

Comme le lapin, ce matin j'étais en retard, en retard.

En r'tard, en r'tard,
J'ai rendez-vous quelqu' part
Je n'ai pas l' temps de dire au r'voir
Je suis en r'tard, en r'tard.

Mais comme le Chat du Cheshire j'avais le sourire, un sourire profond, comme quand on a passé des heures à lire au coin de la cheminée et qu'on a l'impression d'être réchauffé de l'intérieur, on s'éloigne mais la chaleur laisse son empreinte et on se dit que peut être on n'aura plus jamais froid.

Début décembre, je confiais à ma mère mon impatience d'être à Noël et elle m'avait prévenu: "Ne fait pas de plan sur la comète, à trop attendre, on est souvent déçu". La phrase était pleine de bon sens mais j'avais besoin d'y croire, comme Alice a cru au pays des merveilles.

Finalement, si pour Alice tout cela n'était qu'un rêve, j'ai pour ma part été pleinement exaucée, mes vacances n'avaient rien d'extraordinaires, j'ai tricoté, joué en famille, préparé des gaufres, promener mon chien (une seule fois... et je l'ai aussi oublié toute une nuit dehors... mais j'ai partagée toute mes gaufres avec lui, ca compte, non?!?), bouquiné, acheté beaucoup trop de cadeaux de Noël (pas bien!!! mais à recommencer 1000 fois parce que c'était merveilleux de voir la joie de dessiner sur les visages), passé deux jours merveilleux avec ma Mutine, bref, pas de robe de bal, pas de pantoufle de verre, pas de rencontre magique avec une chenille et pourtant l'impression d'avoir eu le droit à de la vraie magie.

J'espère que les fêtes ont été aussi douces pour vous qu'elles ne l'on étaient pour Mutine et moi. Nous avons enfin dit "Adieu" à 2009, pour ma part ce fut sans le moindre regret. Adieux 2009 et sans rancune, tu as été difficile mais tu m'as fait grandir!

Bienvenue 2010 (2009 était une année mâle, 2010 porte définitivement du rouge à lèvre et des escarpins!), je suis ravie de t'accueillir!!!!
J'espère que cette année là sera douce pour nous tous, je vous la souhaite pleine de santé, pleine de joie et pleine de bons films au cinéma!!! (bon et puis aussi, des sous pour nous tous!!!! après tout c'est l'année de l'escarpin...)

Je vous embrasse,
Futile

PS: devinez qui a déjà hâte d'être en mars...