Un air de fête

Se retrouver entre amis un dimanche en début de soirée, diner légèrement et sortir tôt pour profiter pleinement des dernières heures de soleil, s'émerveiller de la joie ambiante, écouter la musique comme les abeilles butinent, confronter nos univers, nos gouts, se balancer, se trémousser, battre le rythme, râler sur l'amateurisme de certains, dire que c'était mieux avant, marcher, marcher beaucoup trop selon certains, rire, chanter, virevolter, immortaliser l'instant deux cent fois, soudain, trouver ce qu'on attendait pas: une porte ouverte, donnant sur une cour acceuillant un bal populaire, une guirlande lumineuse, un olivier majestueux, un groupe de chanteur qui enchaîne les airs de Johnny, Cabrel, Gloria Gaynor et nous voila dansant de façon éfreinée, chantant à tue-tête pour accompagner la musique. Plus tard, la fête perd de son charme, tout le monde est beaucoup trop éméché, les gens vomissent, urinent partout, se montrent un peu agréssif, on aurait vite fait de dire que cette fête est une fête de pacotille, une fête d'amateurs et d'ivrognes. Pas du tout, ce qui me reste au réveil ce matin, c'est un air de "I will survive", des confettis dans ma rue et le souvenir d'une belle soirée avec des personnes chères, je n'aurais échangé mes compagnons pour rien au monde. C'est vrai, la fête de la musique est pleine d'imperfections, mais c'est aussi ce qui lui donne son charmes, pour ma part, je suis déja partante pour l'année prochaine! Et vous? Futile (oui oui c'est un article de Futile)