Lundi de Pâques, gare de Dax, en avance de 30 minutes sur notre train. Je prend la main de l'homme et l'entraîne vers le photomaton, j'ai les poches vides mais je suis une petite princesse bien chanceuse et mon homme ne rechigne pas à mettre 5€ encore une fois dans la machine.
Il faut que je vous dise, je fais une petite fixation sur les photomatons.
Pour moi, photomaton rime le plus souvent avec train. Souvent pris à la fin du weekend, au moment de se quitter, parce qu'attendre à la gare un train qu'on a pas envie de voir arriver c'est toujours triste. Alors, on rentabilise, on s'offre un dernier petit bonheur, un souvenir de ce joli temps passé ensemble.
Et puis, c'est l'aventure, le tabouret est toujours mal réglé, on ne rentre pas à deux dans le cadre, il faut choisir la moins pire des trois photos et se dépêcher parce que les 3 autres sur les genoux sont lourd, parce que le train va bien finir par se pointer, parce qu'on a hâte de voir le résultat. Il y a toujours beaucoup de joie, dans ces petits espaces là.
Et au final, 4 photos, coupées en deux, bien au milieu et un souvenir aimanté au frigo ou coincé dans un livre.
Ce dimanche, c'était un peu différent, c'était encore mieux. Dans la cabine, on a eu une jolie surprise, la possibilité de faire 4 poses différentes. Du coup, on en a profité, 4 poses originales et pleines de gaité qui n'appartiennent qu'à nous. Le résultat est vraiment sympa et se retrouve planqué dans mon cahier de travail, je vais lui rendre visite assez souvent et je retrouve le soleil de ce weekend, la magie de ce petit moment, ce bonheur si grand.
J'ai regardé à Bordeaux et le photomaton avait la même fonctionnalité, j'espère bien qu'il en est de même à Toulouse et que très vite, je pourrais y emmener ma Mutine pour nous créer un petit souvenir unique.
Aurai je le cœur de couper en deux partie égales mais différente mon futur précieux???
Je ne sais pas encore mais quoi qu'il en soit, je vous invite à faire comme nous et à profiter avec bonheur du prochain train en retard.
Futile
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