Once upon a time ...

Je dois vous confesser une vérité, je me trouve un peu mièvre. Je devais avoir 14 ans quand j’ai enfin consenti à mettre mes barbies au grenier et j’ai toujours autant de plaisir à lire des contes de fées (les vrais ceux de Grimm, Perrault…)

Longtemps, longteeeeeeeeemps j’ai cru au prince charmant : beau, riche, doux, intelligent (oui dans cet ordre, j’étais jeune ET stupide). Je le voyais débarquer dans ma vie comme une tornade et me sauver de tout mes soucis…

D’un regard, on se serait reconnus et on aurait su que tout ça finirait par un long baiser sur un happy end.

Je crois pouvoir dire que j’y ai cru de toute mon âme.

Mais voilà, dans la vraie vie, Pretty Woman reste une prostituée, ton cœur tu le donnes et il se fait piétiner, et le pire dans tout çà c’est que tu finis par trouver toutes ces belles histoires chiantes à mourir et démodées…

Deux mois en arrière, le sourire à peu prés jusqu’au oreilles, je racontais à Lili la tigresse que « Ouf » j’avais tourné la page et que, dans ma vie sans homme, j’étais pleinement heureuse, que je n’avais pas envie de ça change. Et c’était vrai…

Quand certains amis parlaient de mes histoires futures, je leur disais que le couple, ce n’était peut être pas mon destin. Et puis, franchement, je n’enviais pas la majorité de mes amis en couple, je les trouvais dépendants, esclaves de leur relation, souvent un peu neuneus à se parler pendant des heures de choses palpitantes tel que le menu du déjeuner de la veille.

Bon, vous le sentez venir… De toute manière, j’avais bien dû entendre un demi million de fois le fameux « tu le rencontreras quand tu t’y attendras le moins » et bien voilà…

« Toc toc toc «

« Qui c’est ? »

« Le Prince charmant »

Ben ça alors…

Il n’est pas vraiment prince, ni vraiment riche mais il est franchement geek, complètement mon type, intelligent, gentil, doux, romantique et surtout fou de moi. Je n’ai pas su dans les 10 premières secondes que c’était l’homme de ma vie (d’un autre côté, il n’est pas arrivé sur un cheval blanc, ça brouille les pistes…), mais je suis rentrée chez moi et j’ai confié au Suédois « j’ai rencontré un mec, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais il m’a souri et j’ai bien aimé »

Notre histoire ne s’est pas construite à coup de dragon décapité mais par facebook, mail, gtalk…

Une romance 2.0, à la « dis moi combien tu scores au geek test et je te dirai si nous sommes compatibles »

Tout a été très vite et je crois que je ne me suis jamais posé aussi peu de questions avec un garçon.

Bref, me voilà chaque matin, confronter devant mon miroir à une fille qui me ressemble bien plus à un bisounours qu’à moi ! Je ne me reconnais pas… Et je ne vous ai pas dit, mais ce midi il a mangé de la tartiflette… Même que c’est moi qui lui ai posé la question… Même qu’en fait, je la voulais vraiment ma réponse…

Je crois que l’amour, le vrai, c’est comme être capturé par les aliens, t’es toujours là mais ce n’est plus vraiment toi…

Futile